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Amos Gitaï est né le 11 octobre 1950 à Haïfa, en Israël. Il est le fils de Munio Weinraub, un architecte d’origine allemande, et de Efratia Margalit, une actrice et écrivaine israélienne. Son père, ayant fui l’Allemagne nazie, a eu une influence significative sur Amos, notamment en ce qui concerne son intérêt pour l’architecture et l’art. Sa mère, quant à elle, a nourri son amour pour la littérature et le théâtre.
Durant son enfance, Amos Gitaï a été exposé à une variété de cultures et de disciplines artistiques, ce qui a façonné sa vision du monde et son approche créative. Il a grandi dans un environnement où l’art et la politique étaient souvent discutés, ce qui a influencé ses œuvres futures.
Après avoir terminé ses études secondaires, Amos a rejoint l’armée israélienne et a servi comme secouriste pendant la guerre du Kippour en 1973. Cette expérience traumatisante a eu un impact profond sur lui et a influencé plusieurs de ses films ultérieurs. Après son service militaire, il a décidé de poursuivre des études en architecture à l’Institut Technion de Haïfa, suivant ainsi les traces de son père.
Cependant, son intérêt pour le cinéma a commencé à se manifester pendant ses études d’architecture. Il a réalisé plusieurs courts métrages expérimentaux qui ont attiré l’attention de ses professeurs et de ses pairs. Encouragé par ces premiers succès, Amos Gitaï a décidé de se consacrer pleinement au cinéma, une décision qui allait marquer le début d’une carrière prolifique et influente.
Les débuts professionnels de Amos Gitaï dans le monde du cinéma ont été marqués par une série de documentaires et de courts métrages. En 1979, il réalise son premier long métrage documentaire, « House », qui explore les tensions politiques et sociales en Israël à travers l’histoire d’une maison à Jérusalem. Ce film a été bien accueilli par la critique et a établi Gitaï comme un réalisateur prometteur.
Dans les années 1980, Amos Gitaï a continué à explorer des thèmes politiques et sociaux dans ses films. Il a réalisé plusieurs documentaires, dont « Field Diary » (1982) et « Ananas » (1984), qui ont tous deux été salués pour leur approche audacieuse et leur regard critique sur la société israélienne. Ces films ont également suscité des controverses et ont parfois été censurés en Israël, ce qui n’a fait qu’accroître la notoriété de Gitaï.
En 1985, Amos Gitaï a réalisé son premier long métrage de fiction, « Esther », une adaptation moderne du Livre d’Esther. Ce film a été présenté au Festival de Cannes et a reçu des critiques élogieuses pour sa mise en scène innovante et son interprétation contemporaine d’un texte biblique. Ce succès a ouvert la voie à une série de collaborations internationales et a permis à Gitaï de travailler avec des acteurs et des techniciens de renom.
Au cours de cette période, Gitaï a également commencé à enseigner le cinéma dans plusieurs institutions prestigieuses, notamment à l’Université de Californie à Berkeley et à l’Université de Harvard. Ces expériences académiques ont enrichi sa pratique cinématographique et lui ont permis de partager sa vision et ses techniques avec une nouvelle génération de cinéastes.
La carrière professionnelle de Amos Gitaï est marquée par une diversité de genres et de styles, allant des documentaires aux films de fiction. Parmi ses œuvres les plus notables, on trouve « Kadosh » (1999), qui explore la vie dans une communauté ultra-orthodoxe à Jérusalem, et « Kippour » (2000), un film semi-autobiographique sur la guerre du Kippour. Ces films ont été présentés dans de nombreux festivals internationaux et ont reçu des éloges pour leur profondeur émotionnelle et leur réalisme.
En 2005, Gitaï a réalisé « Free Zone », un film qui a été sélectionné en compétition officielle au Festival de Cannes. Le film met en vedette Natalie Portman et Hana Laszlo, cette dernière ayant remporté le prix d’interprétation féminine pour son rôle. « Free Zone » est un exemple de la capacité de Gitaï à aborder des sujets complexes et controversés avec sensibilité et nuance.
Amos Gitaï a également exploré le théâtre et l’opéra, mettant en scène plusieurs productions en Europe et en Israël. Il a collaboré avec des institutions prestigieuses comme le Théâtre de la Ville à Paris et le Festival d’Avignon. Ces expériences théâtrales ont enrichi sa pratique cinématographique et lui ont permis d’expérimenter de nouvelles formes narratives et esthétiques.
En plus de ses réalisations artistiques, Gitaï est également un auteur prolifique. Il a publié plusieurs livres sur le cinéma, la politique et la culture, partageant ses réflexions et ses expériences avec un public plus large. Ses écrits sont souvent utilisés comme références académiques et sont étudiés dans des cours de cinéma et de sciences sociales à travers le monde.
La vie privée de Amos Gitaï est marquée par son engagement envers sa famille et ses racines culturelles. Il est marié à Rivka Gitaï, une psychologue, et le couple a deux enfants. Malgré son emploi du temps chargé, Gitaï accorde une grande importance à sa vie familiale et trouve souvent l’inspiration dans ses expériences personnelles et ses relations.
Amos Gitaï est également connu pour son engagement politique et social. Il est un fervent défenseur de la paix et de la justice sociale, et ses films reflètent souvent ses convictions personnelles. Il a participé à plusieurs initiatives et mouvements en faveur de la paix au Moyen-Orient, utilisant sa notoriété pour sensibiliser le public à des questions cruciales.
En dehors de son travail cinématographique, Gitaï est un passionné de littérature et d’art. Il collectionne des œuvres d’art et des livres rares, et il est souvent invité à donner des conférences et des masterclasses dans des institutions culturelles et académiques à travers le monde. Son amour pour l’art et la culture se reflète dans la richesse visuelle et thématique de ses films.
Malgré les controverses et les défis auxquels il a été confronté tout au long de sa carrière, Amos Gitaï reste une figure respectée et influente dans le monde du cinéma. Son travail continue d’inspirer et de provoquer des discussions, et il est largement reconnu comme l’un des réalisateurs les plus importants de sa génération.
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- Métier : Metteur en scène, réalisateur
- Né(e) le : 11/10/1950
- Pays : Israël
- Signe : Balance
Jeunesse
Amos Gitaï est né le 11 octobre 1950 à Haïfa, en Israël. Il est le fils de Munio Weinraub, un architecte d’origine allemande, et de Efratia Margalit, une actrice et écrivaine israélienne. Son père, ayant fui l’Allemagne nazie, a eu une influence significative sur Amos, notamment en ce qui concerne son intérêt pour l’architecture et l’art. Sa mère, quant à elle, a nourri son amour pour la littérature et le théâtre.
Durant son enfance, Amos Gitaï a été exposé à une variété de cultures et de disciplines artistiques, ce qui a façonné sa vision du monde et son approche créative. Il a grandi dans un environnement où l’art et la politique étaient souvent discutés, ce qui a influencé ses œuvres futures.
Après avoir terminé ses études secondaires, Amos a rejoint l’armée israélienne et a servi comme secouriste pendant la guerre du Kippour en 1973. Cette expérience traumatisante a eu un impact profond sur lui et a influencé plusieurs de ses films ultérieurs. Après son service militaire, il a décidé de poursuivre des études en architecture à l’Institut Technion de Haïfa, suivant ainsi les traces de son père.
Cependant, son intérêt pour le cinéma a commencé à se manifester pendant ses études d’architecture. Il a réalisé plusieurs courts métrages expérimentaux qui ont attiré l’attention de ses professeurs et de ses pairs. Encouragé par ces premiers succès, Amos Gitaï a décidé de se consacrer pleinement au cinéma, une décision qui allait marquer le début d’une carrière prolifique et influente.
Début professionnel
Les débuts professionnels de Amos Gitaï dans le monde du cinéma ont été marqués par une série de documentaires et de courts métrages. En 1979, il réalise son premier long métrage documentaire, « House », qui explore les tensions politiques et sociales en Israël à travers l’histoire d’une maison à Jérusalem. Ce film a été bien accueilli par la critique et a établi Gitaï comme un réalisateur prometteur.
Dans les années 1980, Amos Gitaï a continué à explorer des thèmes politiques et sociaux dans ses films. Il a réalisé plusieurs documentaires, dont « Field Diary » (1982) et « Ananas » (1984), qui ont tous deux été salués pour leur approche audacieuse et leur regard critique sur la société israélienne. Ces films ont également suscité des controverses et ont parfois été censurés en Israël, ce qui n’a fait qu’accroître la notoriété de Gitaï.
En 1985, Amos Gitaï a réalisé son premier long métrage de fiction, « Esther », une adaptation moderne du Livre d’Esther. Ce film a été présenté au Festival de Cannes et a reçu des critiques élogieuses pour sa mise en scène innovante et son interprétation contemporaine d’un texte biblique. Ce succès a ouvert la voie à une série de collaborations internationales et a permis à Gitaï de travailler avec des acteurs et des techniciens de renom.
Au cours de cette période, Gitaï a également commencé à enseigner le cinéma dans plusieurs institutions prestigieuses, notamment à l’Université de Californie à Berkeley et à l’Université de Harvard. Ces expériences académiques ont enrichi sa pratique cinématographique et lui ont permis de partager sa vision et ses techniques avec une nouvelle génération de cinéastes.
Carrière professionnelle
La carrière professionnelle de Amos Gitaï est marquée par une diversité de genres et de styles, allant des documentaires aux films de fiction. Parmi ses œuvres les plus notables, on trouve « Kadosh » (1999), qui explore la vie dans une communauté ultra-orthodoxe à Jérusalem, et « Kippour » (2000), un film semi-autobiographique sur la guerre du Kippour. Ces films ont été présentés dans de nombreux festivals internationaux et ont reçu des éloges pour leur profondeur émotionnelle et leur réalisme.
En 2005, Gitaï a réalisé « Free Zone », un film qui a été sélectionné en compétition officielle au Festival de Cannes. Le film met en vedette Natalie Portman et Hana Laszlo, cette dernière ayant remporté le prix d’interprétation féminine pour son rôle. « Free Zone » est un exemple de la capacité de Gitaï à aborder des sujets complexes et controversés avec sensibilité et nuance.
Amos Gitaï a également exploré le théâtre et l’opéra, mettant en scène plusieurs productions en Europe et en Israël. Il a collaboré avec des institutions prestigieuses comme le Théâtre de la Ville à Paris et le Festival d’Avignon. Ces expériences théâtrales ont enrichi sa pratique cinématographique et lui ont permis d’expérimenter de nouvelles formes narratives et esthétiques.
En plus de ses réalisations artistiques, Gitaï est également un auteur prolifique. Il a publié plusieurs livres sur le cinéma, la politique et la culture, partageant ses réflexions et ses expériences avec un public plus large. Ses écrits sont souvent utilisés comme références académiques et sont étudiés dans des cours de cinéma et de sciences sociales à travers le monde.
Vie privée
La vie privée de Amos Gitaï est marquée par son engagement envers sa famille et ses racines culturelles. Il est marié à Rivka Gitaï, une psychologue, et le couple a deux enfants. Malgré son emploi du temps chargé, Gitaï accorde une grande importance à sa vie familiale et trouve souvent l’inspiration dans ses expériences personnelles et ses relations.
Amos Gitaï est également connu pour son engagement politique et social. Il est un fervent défenseur de la paix et de la justice sociale, et ses films reflètent souvent ses convictions personnelles. Il a participé à plusieurs initiatives et mouvements en faveur de la paix au Moyen-Orient, utilisant sa notoriété pour sensibiliser le public à des questions cruciales.
En dehors de son travail cinématographique, Gitaï est un passionné de littérature et d’art. Il collectionne des œuvres d’art et des livres rares, et il est souvent invité à donner des conférences et des masterclasses dans des institutions culturelles et académiques à travers le monde. Son amour pour l’art et la culture se reflète dans la richesse visuelle et thématique de ses films.
Malgré les controverses et les défis auxquels il a été confronté tout au long de sa carrière, Amos Gitaï reste une figure respectée et influente dans le monde du cinéma. Son travail continue d’inspirer et de provoquer des discussions, et il est largement reconnu comme l’un des réalisateurs les plus importants de sa génération.
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