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- Métier : Femme politique
- Né(e) le : 19/06/1945
- Pays : Birmanie
- Signe : Gémeaux
Jeunesse
Aung San Suu Kyi est née le 19 juin 1945 à Rangoon, en Birmanie (aujourd’hui Yangon, Myanmar). Elle est la fille de Aung San, un héros de l’indépendance birmane, et de Khin Kyi, une infirmière et diplomate. Son père, Aung San, a joué un rôle crucial dans la lutte pour l’indépendance de la Birmanie contre la domination britannique, mais il a été assassiné en 1947, alors qu’elle n’avait que deux ans. Sa mère, Khin Kyi, a ensuite été nommée ambassadrice de Birmanie en Inde et au Népal, ce qui a permis à Aung San Suu Kyi de grandir dans un environnement international.
Aung San Suu Kyi a fait ses études primaires en Birmanie avant de déménager en Inde avec sa mère. Elle a fréquenté le Convent of Jesus and Mary School à New Delhi. En 1964, elle a déménagé au Royaume-Uni pour poursuivre ses études à l’Université d’Oxford, où elle a étudié la philosophie, la politique et l’économie au St Hugh’s College. Elle a obtenu son diplôme en 1967.
Après ses études à Oxford, Aung San Suu Kyi a travaillé pour les Nations Unies à New York pendant quelques années avant de retourner en Birmanie en 1988 pour s’occuper de sa mère malade. C’est à ce moment-là qu’elle a commencé à s’impliquer activement dans la politique birmane, inspirée par les idéaux de son père et par son propre désir de voir son pays libéré de la dictature militaire.
Début professionnel
Après avoir obtenu son diplôme à Oxford, Aung San Suu Kyi a travaillé pour les Nations Unies à New York en tant qu’assistante de recherche au Secrétariat des Nations Unies. Elle a également travaillé comme chercheuse à l’Institut des études avancées à Delhi, en Inde. Ces expériences lui ont permis de développer une compréhension approfondie des affaires internationales et des droits de l’homme.
En 1972, Aung San Suu Kyi a épousé Michael Aris, un universitaire britannique spécialisé dans les études tibétaines. Le couple a eu deux fils, Alexander et Kim. Pendant cette période, elle a continué à travailler dans le domaine académique et a publié plusieurs articles sur la politique et l’histoire de la Birmanie.
En 1988, Aung San Suu Kyi est retournée en Birmanie pour s’occuper de sa mère malade. C’est à ce moment-là qu’elle a été témoin des manifestations massives contre le régime militaire, connues sous le nom de soulèvement de 1988. Inspirée par le courage des manifestants et par les idéaux de son père, elle a décidé de s’impliquer activement dans la politique birmane.
Elle a cofondé la Ligue nationale pour la démocratie (LND) en 1988 et est rapidement devenue une figure de proue du mouvement pro-démocratie en Birmanie. Son charisme, son intelligence et son engagement envers la non-violence ont fait d’elle une leader respectée et admirée, tant en Birmanie qu’à l’étranger.
Carrière professionnelle
La carrière politique de Aung San Suu Kyi a été marquée par des périodes de grande influence et de répression sévère. En 1989, elle a été placée en résidence surveillée par le régime militaire, une situation qui a duré, avec quelques interruptions, jusqu’en 2010. Malgré son emprisonnement, elle a continué à être une voix puissante pour la démocratie et les droits de l’homme en Birmanie.
En 1991, Aung San Suu Kyi a reçu le Prix Nobel de la paix pour son engagement non-violent en faveur de la démocratie et des droits de l’homme. Le prix a attiré l’attention internationale sur la situation en Birmanie et a renforcé son statut de symbole mondial de la résistance pacifique.
Après sa libération en 2010, Aung San Suu Kyi a repris son rôle de leader de la Ligue nationale pour la démocratie. En 2012, elle a été élue au Parlement birman lors d’élections partielles, marquant un tournant dans la transition politique du pays. En 2015, la LND a remporté une victoire écrasante aux élections générales, et Aung San Suu Kyi est devenue la conseillère d’État, un poste créé spécialement pour elle, car la constitution birmane l’empêchait de devenir présidente en raison de son mariage avec un étranger.
Cependant, sa carrière politique a été ternie par des critiques internationales concernant sa gestion de la crise des Rohingyas. De nombreux observateurs et organisations de défense des droits de l’homme ont accusé son gouvernement de ne pas avoir fait assez pour protéger cette minorité musulmane persécutée, ce qui a conduit à une dégradation de son image sur la scène internationale.
Vie privée
La vie privée de Aung San Suu Kyi a été marquée par des sacrifices personnels considérables. Son mariage avec Michael Aris a été une source de soutien, mais aussi de séparation prolongée en raison de son engagement politique en Birmanie. Michael Aris est décédé en 1999, sans avoir pu revoir sa femme depuis son placement en résidence surveillée en 1989. Le couple a eu deux fils, Alexander et Kim, qui ont grandi principalement au Royaume-Uni.
Malgré les défis personnels, Aung San Suu Kyi a toujours maintenu un engagement inébranlable envers la cause de la démocratie en Birmanie. Elle est également connue pour son intérêt pour la littérature et la philosophie, ayant écrit plusieurs essais et discours influents sur la non-violence et les droits de l’homme.
En dehors de la politique, Aung San Suu Kyi est une figure respectée pour son intégrité et son dévouement. Elle a reçu de nombreux prix et distinctions internationales, en plus du Prix Nobel de la paix, pour son travail en faveur de la démocratie et des droits de l’homme.
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