Afficher les titres Masquer les titres

- Métier : comédienne
- Né(e) le : 10/04/1932
- Date de décès : 15/10/1990
- Pays : France
- Signe : Bélier
Jeunesse
Delphine Seyrig est née le 10 avril 1932 à Beyrouth, au Liban. Elle est la fille de l’archéologue Henri Seyrig et de Hermine de Saussure, ce qui lui permet de grandir dans un environnement intellectuel et artistique. Dès son plus jeune âge, elle est exposée à diverses cultures et langues, ce qui enrichit sa vision du monde et nourrit son intérêt pour les arts.
La famille Seyrig déménage fréquemment en raison des missions archéologiques de son père, ce qui permet à Delphine de vivre dans plusieurs pays, notamment en Égypte et en Grèce. Cette enfance nomade lui donne une ouverture d’esprit et une curiosité insatiable pour les différentes formes d’expression artistique.
À l’adolescence, Delphine est envoyée en France pour poursuivre ses études. Elle fréquente le lycée de Versailles où elle se distingue par son intelligence et son talent pour les arts dramatiques. Après le lycée, elle décide de suivre une formation théâtrale et s’inscrit au Centre d’Art Dramatique de la Rue Blanche à Paris. Elle y rencontre des personnalités influentes du monde du théâtre et du cinéma, ce qui l’encourage à poursuivre une carrière dans ce domaine.
Début professionnel
Les débuts professionnels de Delphine Seyrig sont marqués par sa rencontre avec le réalisateur Alain Resnais. En 1958, elle obtient son premier rôle important dans le film « Hiroshima mon amour », réalisé par Resnais. Ce film, qui aborde des thèmes complexes comme la mémoire et le traumatisme, est acclamé par la critique et propulse Delphine sur le devant de la scène cinématographique internationale.
En 1961, elle joue dans « L’Année dernière à Marienbad », également réalisé par Alain Resnais. Ce film, qui est devenu un classique du cinéma d’avant-garde, permet à Delphine de démontrer toute l’étendue de son talent d’actrice. Sa performance est saluée pour sa subtilité et son intensité, et elle devient rapidement une figure incontournable du cinéma français.
Parallèlement à sa carrière cinématographique, Delphine continue de travailler au théâtre. Elle collabore avec des metteurs en scène renommés comme Peter Brook et Jean-Louis Barrault, et participe à des productions théâtrales innovantes qui explorent de nouvelles formes de narration et de mise en scène.
Carrière professionnelle
La carrière professionnelle de Delphine Seyrig est riche et variée, couvrant plusieurs décennies et incluant des rôles dans des films, des pièces de théâtre et des productions télévisées. Voici une liste de quelques-uns de ses films les plus notables :
– « Hiroshima mon amour » (1959)
– « L’Année dernière à Marienbad » (1961)
– « Muriel ou le Temps d’un retour » (1963)
– « La Musica » (1967)
– « Baisers volés » (1968)
– « Peau d’âne » (1970)
– « Le Charme discret de la bourgeoisie » (1972)
– « India Song » (1975)
– « Jeanne Dielman, 23 quai du Commerce, 1080 Bruxelles » (1975)
– « Le Petit Poucet » (1977)
– « Chantal Akerman par Chantal Akerman » (1997)
En plus de ses rôles au cinéma, Delphine est également une militante engagée pour les droits des femmes. Elle participe à la création du collectif Les Insoumuses avec Carole Roussopoulos et Ioana Wieder, et réalise plusieurs documentaires féministes qui abordent des sujets comme l’avortement et la condition des femmes dans la société.
Delphine est également une figure importante du théâtre expérimental. Elle collabore avec des metteurs en scène comme Robert Wilson et Ariane Mnouchkine, et participe à des productions qui repoussent les limites de la forme théâtrale traditionnelle.
Vie privée
La vie privée de Delphine Seyrig est marquée par son engagement pour les causes sociales et politiques. Elle est mariée à l’acteur et réalisateur Jack Youngerman, avec qui elle a un fils, Duncan Youngerman. Leur mariage est basé sur un profond respect mutuel et une passion commune pour les arts.
Delphine est également connue pour son amitié avec des personnalités influentes du monde artistique et intellectuel, comme Marguerite Duras, Jean Genet et Simone de Beauvoir. Ces relations enrichissent sa vie personnelle et professionnelle, et lui permettent de s’engager dans des projets artistiques et militants qui ont un impact durable.
En dehors de sa carrière, Delphine est une grande lectrice et une amoureuse de la nature. Elle passe beaucoup de temps dans sa maison de campagne, où elle se consacre à l’écriture et à la réflexion. Elle est également une fervente défenseuse de l’environnement et participe à plusieurs initiatives écologiques.
Delphine Seyrig décède le 15 octobre 1990 à Paris, laissant derrière elle un héritage artistique et militant qui continue d’inspirer de nombreuses générations.
Suivre Delphine Seyrig
Page Wikipedia de Delphine Seyrig
Page Facebook Officielle de Delphine Seyrig
Page Twitter de Delphine Seyrig
Page Instagram Officielle de Delphine Seyrig