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- Métier : réalisateur
- Né(e) le : 28/07/1960
- Pays : Palestine
- Signe : Lion
Jeunesse
Elia Suleiman est né le 28 juillet 1960 à Nazareth, en Israël. Il grandit dans une famille palestinienne chrétienne, ce qui influencera profondément sa vision du monde et son travail artistique. Dès son plus jeune âge, Suleiman est exposé aux tensions politiques et sociales de la région, ce qui nourrit son désir de comprendre et de représenter la complexité de la vie palestinienne.
Adolescent, Elia Suleiman montre un intérêt marqué pour le cinéma et la littérature. Il passe beaucoup de temps à regarder des films et à lire des ouvrages sur l’histoire et la culture palestinienne. Cette passion pour le cinéma le pousse à quitter Nazareth à l’âge de 17 ans pour s’installer à Londres, où il espère trouver des opportunités pour développer ses compétences artistiques.
Après quelques années à Londres, Suleiman déménage à New York en 1981. Là-bas, il s’inscrit à des cours de cinéma et commence à travailler sur ses premiers projets. La diversité culturelle et l’effervescence artistique de New York lui offrent un terrain fertile pour expérimenter et affiner son style unique. C’est également à cette époque qu’il commence à se forger une identité en tant que cinéaste engagé, déterminé à utiliser son art pour aborder des questions politiques et sociales.
Début professionnel
Les débuts professionnels de Elia Suleiman sont marqués par une série de courts métrages et de documentaires qui explorent les thèmes de l’identité, de l’exil et de la résistance. En 1996, il réalise son premier long métrage, « Chronique d’une disparition », qui remporte le prix du meilleur premier film à la Mostra de Venise. Ce film, qui mêle humour et tragédie, est salué pour sa représentation nuancée de la vie palestinienne sous occupation israélienne.
Le succès de « Chronique d’une disparition » permet à Suleiman de se faire un nom sur la scène internationale. Il continue à explorer les thèmes de l’absurdité et de la résistance dans ses œuvres suivantes. En 2002, il réalise « Intervention divine », un film semi-autobiographique qui remporte le prix du jury au Festival de Cannes. Ce film, qui mélange des éléments de comédie, de drame et de surréalisme, est considéré comme l’une de ses œuvres les plus importantes.
Suleiman est également actif en tant que scénariste et producteur. Il collabore avec d’autres cinéastes et artistes pour promouvoir le cinéma palestinien et sensibiliser le public aux réalités de la vie en Palestine. Son engagement envers la cause palestinienne et son talent pour raconter des histoires complexes et émouvantes font de lui une figure respectée dans le monde du cinéma.
Carrière professionnel
La carrière professionnelle de Elia Suleiman est marquée par une série de films acclamés par la critique qui continuent à explorer les thèmes de l’identité, de l’exil et de la résistance. En 2009, il réalise « Le Temps qu’il reste », un film autobiographique qui retrace l’histoire de sa famille depuis la création de l’État d’Israël en 1948 jusqu’à nos jours. Ce film est salué pour sa représentation poignante et humoristique de la vie palestinienne.
En 2012, Suleiman participe au film collectif « 7 jours à La Havane », où il réalise un segment intitulé « Diary of a Beginner ». Ce projet lui permet de collaborer avec d’autres cinéastes renommés et de continuer à explorer de nouveaux horizons artistiques. En 2019, il réalise « It Must Be Heaven », un film semi-autobiographique qui suit un personnage nommé Elia alors qu’il voyage à travers le monde à la recherche d’un nouveau foyer. Ce film est sélectionné pour représenter la Palestine aux Oscars et remporte plusieurs prix, dont une mention spéciale du jury au Festival de Cannes.
Voici une liste des films réalisés par Elia Suleiman :
– « Chronique d’une disparition » (1996)
– « Intervention divine » (2002)
– « Le Temps qu’il reste » (2009)
– « 7 jours à La Havane » (2012) – Segment « Diary of a Beginner »
– « It Must Be Heaven » (2019)
En plus de ses réalisations cinématographiques, Suleiman est également un conférencier et un enseignant respecté. Il donne des conférences et des ateliers sur le cinéma et la culture palestinienne dans des universités et des festivals du monde entier. Son travail continue d’inspirer de nombreux jeunes cinéastes et artistes qui cherchent à utiliser leur art pour aborder des questions politiques et sociales.
Vie privée
La vie privée de Elia Suleiman est marquée par son engagement envers la cause palestinienne et son désir de rester fidèle à ses racines. Bien qu’il ait vécu dans plusieurs pays au cours de sa carrière, il reste profondément attaché à Nazareth et à la culture palestinienne. Il retourne régulièrement en Palestine pour rendre visite à sa famille et pour s’inspirer de la vie quotidienne et des histoires de son peuple.
Suleiman est connu pour sa discrétion en ce qui concerne sa vie personnelle. Il préfère laisser son travail parler pour lui et évite les projecteurs médiatiques autant que possible. Cependant, il est également reconnu pour son sens de l’humour et sa capacité à aborder des sujets graves avec une touche de légèreté et d’ironie.
En dehors de son travail cinématographique, Suleiman est un passionné de littérature et de musique. Il aime lire des ouvrages sur l’histoire et la culture palestinienne, ainsi que des romans et des essais sur des sujets variés. La musique joue également un rôle important dans sa vie et dans son travail, et il intègre souvent des éléments musicaux dans ses films pour renforcer l’impact émotionnel de ses scènes.
Malgré les défis et les obstacles auxquels il a été confronté tout au long de sa carrière, Elia Suleiman reste optimiste et déterminé à utiliser son art pour promouvoir la paix et la compréhension. Son travail continue d’inspirer et de toucher des publics du monde entier, et il est considéré comme l’un des cinéastes les plus importants et les plus influents de sa génération.
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