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- Métier : Auteure, écrivaine
- Né(e) le : 06/07/1930
- Date de décès : 13/08/2016
- Pays : Belgique
- Signe : Cancer
Jeunesse
Françoise Mallet-Joris, de son vrai nom Françoise Lilar, est née le 6 juillet 1930 à Anvers, en Belgique. Elle est la fille de Albert Lilar, un avocat et homme politique belge, et de Suzanne Lilar, une écrivaine et dramaturge renommée. Dès son plus jeune âge, Françoise est plongée dans un environnement intellectuel et artistique, ce qui façonne son goût pour la littérature et l’écriture.
Elle passe une grande partie de son enfance à Anvers, où elle fréquente des écoles locales avant de poursuivre ses études secondaires à Bruxelles. C’est durant cette période qu’elle commence à écrire ses premiers textes, influencée par les œuvres littéraires qu’elle découvre grâce à sa mère. La maison familiale est souvent le lieu de rencontres littéraires et artistiques, ce qui permet à Françoise de côtoyer des personnalités influentes du monde culturel belge.
À l’âge de 17 ans, elle décide de quitter la Belgique pour s’installer à Paris, où elle s’inscrit à la Sorbonne pour étudier la littérature. Cette période parisienne est marquée par une grande effervescence intellectuelle et artistique, et Françoise s’immerge pleinement dans la vie culturelle de la capitale française. Elle fréquente les cercles littéraires et fait la connaissance de nombreux écrivains et artistes, ce qui enrichit son propre parcours créatif.
Début professionnel
Le début de la carrière professionnelle de Françoise Mallet-Joris est marqué par la publication de son premier roman, « Le Rempart des Béguines », en 1951. Ce livre, écrit alors qu’elle n’a que 19 ans, connaît un succès immédiat et la propulse sur le devant de la scène littéraire. Le roman explore des thèmes audacieux pour l’époque, tels que la sexualité et les relations de pouvoir, et est salué pour son style élégant et sa profondeur psychologique.
Encouragée par ce succès, Françoise continue d’écrire et publie plusieurs autres romans au cours des années 1950 et 1960. Parmi ses œuvres les plus notables de cette période figurent « La Chambre rouge » (1955), « Les Mensonges » (1956) et « L’Empire céleste » (1963). Chacune de ces œuvres est caractérisée par une exploration des complexités des relations humaines et une attention particulière aux détails psychologiques de ses personnages.
En parallèle de son activité d’écrivaine, Françoise s’implique également dans le monde de l’édition et de la critique littéraire. Elle collabore avec plusieurs revues et journaux, où elle publie des critiques et des essais sur la littérature contemporaine. Cette double casquette d’écrivaine et de critique lui permet de se forger une réputation solide dans le milieu littéraire.
Carrière professionnelle
La carrière professionnelle de Françoise Mallet-Joris s’étend sur plusieurs décennies et est marquée par une production littéraire prolifique et diversifiée. Au-delà de ses premiers succès, elle continue d’écrire des romans, des essais, des pièces de théâtre et des scénarios pour le cinéma et la télévision.
Parmi ses œuvres les plus marquantes, on peut citer « La Maison de papier » (1970), « Les Signes et les Prodiges » (1975) et « La Tristesse du cerf-volant » (1996). Chacune de ces œuvres témoigne de son talent pour dépeindre les nuances des relations humaines et pour aborder des thèmes complexes avec une grande sensibilité.
En plus de son travail d’écrivaine, Françoise s’implique activement dans le monde littéraire en tant que membre de divers jurys littéraires. En 1971, elle est élue à l’Académie Goncourt, devenant ainsi l’une des premières femmes à rejoindre cette prestigieuse institution. Elle y joue un rôle important dans la promotion de la littérature francophone et participe à l’attribution de nombreux prix littéraires.
Françoise Mallet-Joris est également reconnue pour son engagement en faveur des droits des femmes et de la liberté d’expression. Elle utilise sa notoriété pour défendre des causes qui lui tiennent à cœur et n’hésite pas à prendre position sur des sujets controversés. Son œuvre et son engagement lui valent de nombreuses distinctions, dont le Grand Prix de Littérature de l’Académie française en 1958 et le Prix Fémina en 1958 pour « L’Empire céleste ».
Vie privée
La vie privée de Françoise Mallet-Joris est marquée par plusieurs relations amoureuses et des amitiés profondes avec des personnalités du monde littéraire et artistique. Elle se marie à plusieurs reprises et a quatre enfants, dont certains suivent ses traces dans le domaine artistique.
Son premier mariage est avec Robert Amadou, un écrivain et occultiste français, avec qui elle a une fille, Marie. Après leur divorce, elle épouse Alain Joxe, un sociologue et politologue français, avec qui elle a deux fils, Pierre et Antoine. Son troisième mariage est avec Jacques Delfau, un éditeur, avec qui elle a une fille, Sylvie.
Françoise entretient également des amitiés durables avec des écrivains et des artistes, tels que Marguerite Yourcenar, Julien Green et Jean Cocteau. Ces relations enrichissent sa vie personnelle et professionnelle, et elle trouve souvent l’inspiration dans ces échanges intellectuels et artistiques.
Malgré ses succès professionnels, Françoise connaît aussi des périodes de doute et de remise en question. Elle traverse des moments difficiles, notamment en raison de problèmes de santé et de tensions familiales. Cependant, elle parvient toujours à surmonter ces épreuves grâce à sa passion pour l’écriture et à son engagement envers les causes qui lui sont chères.
Françoise Mallet-Joris décède le 13 août 2016 à Bry-sur-Marne, en France, laissant derrière elle une œuvre riche et variée qui continue d’influencer les générations d’écrivains et de lecteurs.
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