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- Métier : réalisateur
- Né(e) le : 17/12/1959
- Pays : États-Unis
- Signe : Sagittaire
Jeunesse
Gregg Araki est né le 17 décembre 1959 à Los Angeles, en Californie. Fils d’immigrants japonais, il grandit dans une famille modeste. Dès son plus jeune âge, il montre un intérêt marqué pour les arts visuels et le cinéma. Il passe une grande partie de son enfance à regarder des films et à lire des bandes dessinées, ce qui nourrit son imagination et son désir de raconter des histoires.
Après avoir terminé ses études secondaires, Araki s’inscrit à l’Université de Californie à Santa Barbara où il obtient un diplôme en études cinématographiques. Il poursuit ensuite ses études à l’Université de Californie du Sud (USC), où il obtient une maîtrise en production cinématographique. Pendant ses années universitaires, il réalise plusieurs courts-métrages qui lui permettent de développer son style unique et de se faire remarquer par ses pairs.
Début professionnel
Le début de la carrière professionnelle de Gregg Araki est marqué par la réalisation de films indépendants à petit budget. En 1987, il réalise son premier long-métrage, « Three Bewildered People in the Night », un film tourné en noir et blanc avec un budget extrêmement limité. Ce film lui permet de se faire un nom dans le milieu du cinéma indépendant et de participer à plusieurs festivals de films.
En 1992, Araki réalise « The Living End », un film qui aborde des thèmes tels que l’homosexualité et le VIH/SIDA. Ce film reçoit un accueil critique favorable et est considéré comme un film culte du mouvement New Queer Cinema. Grâce à ce succès, Araki parvient à attirer l’attention des producteurs et à obtenir des financements pour ses projets futurs.
Carrière professionnelle
La carrière professionnelle de Gregg Araki est marquée par une série de films qui explorent des thèmes controversés et souvent tabous. En 1995, il réalise « The Doom Generation », un film qui raconte l’histoire de trois jeunes adultes en fuite après avoir commis un meurtre. Ce film est suivi en 1997 par « Nowhere », qui explore les vies chaotiques d’un groupe d’adolescents à Los Angeles.
En 2004, Araki réalise « Mysterious Skin », un film basé sur le roman de Scott Heim. Ce film, qui aborde des sujets tels que l’abus sexuel et la prostitution, reçoit des critiques élogieuses et est considéré comme l’un des meilleurs films de Araki. En 2010, il réalise « Kaboom », un film de science-fiction qui remporte le premier prix de la section « Queer Palm » au Festival de Cannes.
Voici une liste de quelques films notables de Gregg Araki :
– « Three Bewildered People in the Night » (1987)
– « The Living End » (1992)
– « Totally F*ed Up » (1993)
– « The Doom Generation » (1995)
– « Nowhere » (1997)
– « Splendor » (1999)
– « Mysterious Skin » (2004)
– « Kaboom » (2010)
– « White Bird in a Blizzard » (2014)
Vie privée
Gregg Araki est connu pour être une personne discrète en ce qui concerne sa vie privée. Il a cependant été ouvert sur son orientation sexuelle, se définissant comme queer. Cette ouverture se reflète dans ses films, qui abordent souvent des thèmes liés à la sexualité et à l’identité.
En dehors de sa carrière cinématographique, Araki est également un passionné de musique. Il a souvent collaboré avec des artistes et des groupes pour la bande sonore de ses films, ce qui ajoute une dimension supplémentaire à son travail. Il est également un fervent défenseur des droits LGBTQ+ et utilise sa plateforme pour sensibiliser le public à ces questions.
Araki continue de vivre et de travailler à Los Angeles**, où il développe de nouveaux projets cinématographiques et télévisuels. Il reste une figure influente du cinéma indépendant et un pionnier du mouvement New Queer Cinema.
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