J’ai refusé d’installer le compteur Linky et j’ai vite compris les vraies conséquences de ce choix

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J’ai longtemps hésité à accepter l’installation du compteur Linky chez moi. Par méfiance, par principe, ou simplement parce que je ne voyais pas ce que ça allait m’apporter. Alors j’ai dit non. Et je dois vous dire que j’ai vite compris les vraies conséquences de ce choix. Si vous êtes dans le même cas, voici ce qu’il faut savoir.

Refuser Linky, ce n’est plus juste un droit d’opposition

Depuis une décision récente de la Cour de cassation, il est clair que le refus du compteur Linky n’est plus juridiquement défendable. Le gestionnaire du réseau, Enedis, a désormais l’obligation légale de moderniser ses équipements, et vous ne pouvez plus vous y opposer durablement.

Deux consommatrices ont tenté de bloquer l’installation sur leur propriété. Leurs recours ont été rejetés, jusqu’en cassation. Le verdict est tombé : la pose du compteur est considérée comme un acte de service public, pas comme une option à débattre avec le client.

Un surcoût qui arrive sur votre facture

Ce que je n’avais pas anticipé, c’est le coût supplémentaire facturé aux foyers qui refusent le compteur. Depuis 2025, si vous n’avez pas de Linky et que vous ne transmettez pas vos relevés, vous paierez 63,72 € par an. Et même si vous les transmettez vous-même, la facture grimpe tout de même à 38,88 € par an.

Ce n’est pas un détail. C’est une pénalité déguisée. Et ça tombe souvent sur les ménages les plus prudents, pas toujours à l’aise avec les outils numériques. Une forme d’injustice, peut-être, mais surtout une manière de forcer la main sans vraiment le dire.

Pourquoi le compteur Linky dérange autant

Je me suis aussi posé la question. Pourquoi ce boîtier vert provoque-t-il autant de réactions ? C’est qu’il ne s’agit pas seulement d’un appareil. C’est un symbole. Celui d’une technologie imposée, perçue comme intrusive.

Certains redoutent des ondes, d’autres une hausse de facture ou la revente de leurs données. Même si beaucoup de ces peurs ont été démenties, le doute est toujours là. Et je comprends cette méfiance. On n’aime pas être surveillés. On veut garder le contrôle de nos choix et de notre consommation.

Et si on apprenait à l’utiliser ?

J’ai fini par changer d’approche. Plutôt que de continuer à refuser, j’ai décidé de comprendre comment Linky pouvait m’être utile. Ce compteur permet de suivre sa consommation en temps réel, d’identifier les pics d’usage, et même de changer d’offre plus facilement.

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Encore faut-il savoir où chercher les informations. Tous les fournisseurs n’accompagnent pas les clients. Mais si vous prenez le temps d’explorer votre espace client ou de comparer les offres, vous pouvez trouver des avantages réels.

Ce que je retiens de cette expérience

Linky est là. Vous pouvez vous y opposer, mais cela vous coûtera de plus en plus cher. Alors autant en tirer quelque chose. Apprenez à utiliser les données. Interrogez votre fournisseur. Demandez des comptes sur la tarification dynamique. Faites du compteur un levier, pas un fardeau.

Et vous, avez-vous accepté Linky ou êtes-vous encore réticent ? Que pensez-vous de cette obligation ? Je serais curieux de connaître vos retours d’expérience. Partagez-les, on a tous à gagner à mieux comprendre les outils qu’on nous impose.


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