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- Métier : homme politique
- Nom réel : Jean-Pierre Chevènement
- Né(e) le : 09/03/1939
- Pays : France
- Signe : Poissons
Jeunesse
Jean-Pierre Chevènement est né le 9 mars 1939 à Belfort, en France. Il grandit dans une famille modeste, son père étant instituteur et sa mère, femme au foyer. Dès son plus jeune âge, il montre un intérêt marqué pour les études et la politique. Il fréquente le lycée Victor-Hugo à Besançon, où il se distingue par ses excellents résultats scolaires. Passionné par l’histoire et la géographie, il décide de poursuivre ses études dans ces domaines.
Après avoir obtenu son baccalauréat avec mention, Jean-Pierre Chevènement intègre l’École normale supérieure de Saint-Cloud en 1959. Il y étudie les lettres et les sciences humaines, et se lie d’amitié avec plusieurs futurs intellectuels et hommes politiques. Durant cette période, il développe une conscience politique aiguë, influencée par les événements de la guerre d’Algérie et les débats sur la décolonisation.
En 1961, il réussit le concours de l’École nationale d’administration (ENA), une institution prestigieuse qui forme les hauts fonctionnaires de l’État français. Il y côtoie des personnalités qui marqueront la vie politique française, comme Jacques Chirac et Lionel Jospin. Diplômé de l’ENA en 1963, il est affecté à l’Inspection générale de l’administration en tant qu’inspecteur des finances.
Début professionnel
Jean-Pierre Chevènement commence sa carrière professionnelle en tant qu’inspecteur des finances, un poste qui lui permet de se familiariser avec les rouages de l’administration publique française. Il occupe cette fonction de 1963 à 1965, avant de se tourner vers la politique active. En 1964, il rejoint le Parti socialiste unifié (PSU), un parti de gauche qui prône des réformes radicales et la décentralisation.
En 1967, il est élu conseiller municipal de Belfort, sa ville natale. Cette première expérience électorale lui permet de se faire connaître localement et de commencer à bâtir un réseau politique. En 1971, il participe à la fondation du Parti socialiste (PS) aux côtés de François Mitterrand. Il devient rapidement l’un des principaux théoriciens du parti, prônant une ligne républicaine et souverainiste.
En 1973, il est élu député de la première circonscription de Belfort. À l’Assemblée nationale, il se fait remarquer par ses interventions sur les questions économiques et sociales. Il milite pour une politique industrielle ambitieuse et la défense des services publics. En 1979, il fonde le Centre d’études, de recherches et d’éducation socialiste (CERES), un courant au sein du PS qui défend une ligne plus radicale et républicaine.
Carrière professionnelle
La carrière politique de Jean-Pierre Chevènement prend un tournant décisif en 1981, lorsque François Mitterrand est élu président de la République. Il est nommé ministre de la Recherche et de la Technologie dans le premier gouvernement de Pierre Mauroy. À ce poste, il lance plusieurs grands projets, notamment le programme Ariane et le TGV. En 1983, il devient ministre de l’Éducation nationale, où il met en œuvre des réformes importantes, comme la création des Zones d’éducation prioritaire (ZEP).
En 1984, il quitte le gouvernement en désaccord avec la politique économique de rigueur adoptée par le gouvernement. Il revient cependant en 1988, après la réélection de François Mitterrand, en tant que ministre de la Défense. Il y reste jusqu’en 1991, date à laquelle il démissionne pour protester contre la guerre du Golfe. En 1997, il est nommé ministre de l’Intérieur dans le gouvernement de Lionel Jospin, où il se distingue par sa fermeté sur les questions de sécurité et d’immigration.
En 2002, Jean-Pierre Chevènement se présente à l’élection présidentielle sous les couleurs du Mouvement républicain et citoyen (MRC), un parti qu’il a fondé en 1993. Il obtient 5,33 % des voix au premier tour, un score honorable qui témoigne de son influence dans le paysage politique français. Par la suite, il continue de jouer un rôle actif au sein du MRC et intervient régulièrement dans les débats publics.
Vie privée
Jean-Pierre Chevènement est marié à Nisa Grunberg, une universitaire spécialisée en littérature comparée. Le couple a deux enfants, Raphaël et Marie-Françoise, qui ont tous deux suivi des carrières dans le domaine académique. Très attaché à sa région natale, il possède une résidence secondaire à Belfort, où il aime se ressourcer en famille.
Passionné de lecture, Jean-Pierre Chevènement est un grand amateur de littérature française et étrangère. Il apprécie particulièrement les œuvres de Victor Hugo, Albert Camus et George Orwell. Il est également un fervent défenseur de la culture française et s’implique dans plusieurs associations culturelles.
En dehors de la politique, il est un amateur de randonnée et de nature. Il aime parcourir les sentiers des Vosges et des Alpes lors de ses moments de détente. Il est également un mélomane averti, avec une prédilection pour la musique classique et le jazz.
Jean-Pierre Chevènement est connu pour son franc-parler et son indépendance d’esprit. Il n’hésite pas à exprimer ses opinions, même lorsqu’elles vont à l’encontre de la ligne officielle de son parti. Cette attitude lui a valu le respect de nombreux citoyens, mais aussi des critiques de certains de ses collègues politiques.
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