Dans une interview explosive pour l’émission web « Legend » de Guillaume Pley, Laurent Ruquier s’est livré comme jamais sur son parcours personnel et professionnel, ainsi que sur son rapport à l’argent. L’animateur emblématique des « Grosses Têtes » n’a pas hésité à aborder des sujets sensibles, offrant un aperçu rare de sa vie privée et de sa réussite financière.
- Laurent Ruquier se confie sur son parcours et son rapport à l’argent
- L’animateur révèle ses débuts modestes et sa passion précoce pour les médias
- Il assume pleinement sa réussite financière et sa générosité
Des débuts modestes à la success story médiatique
Issu d’une famille modeste du Havre, Laurent Ruquier a grandi dans un environnement où le rire était une échappatoire. Cadet d’une fratrie de cinq enfants, il a vécu en HLM jusqu’à l’âge de 14 ans. Son père était chaudronnier aux chantiers du Havre, tandis que sa mère était femme au foyer.
Très tôt, le jeune Laurent développe une passion dévorante pour le monde de la télévision et de la radio. « Je m’ennuyais beaucoup. Et j’allais tout de suite vers les émissions de radio ou de télé qui faisaient rire », confie-t-il. Cette obsession le pousse à créer ses propres BD, puis sa propre radio fictive qu’il baptise… RTL ! « J’étais directeur des programmes de ma radio et j’allais chercher des animateurs dans les autres stations. (…) Et je faisais mes grilles. J’ai encore mes petits carnets », se souvient-il avec amusement.
Au lycée, ne se sentant ni « beau », ni « costaud » et n’étant pas riche, Ruquier choisit de se démarquer en faisant rire ses camarades. C’est à 17 ans que tout commence véritablement pour lui, lorsqu’il remporte un concours pour RTL et fait ses premiers pas dans l’émission « Poste Restante » de Jean-Bernard Hebey.
Une carrière florissante et des revenus assumés
Depuis ces débuts prometteurs, Laurent Ruquier n’a jamais cessé de travailler, enchaînant les succès à la radio comme à la télévision. Des émissions cultes comme « On a tout essayé », « On va s’gêner », « Les Grosses têtes » ou encore « On n’est pas couché » ont jalonné son parcours, faisant de lui l’une des figures incontournables du paysage audiovisuel français.
Cette réussite professionnelle s’est naturellement traduite par une aisance financière que l’animateur assume pleinement. « Je peux m’offrir ce que je veux, quand je veux. Je peux faire plaisir », déclare-t-il sans détour. Loin de s’en cacher, Ruquier revendique même une certaine générosité : « Ce n’est pas à moi de le dire, mais je crois avoir la réputation d’être quelqu’un de généreux. Donc j’en profite, mais j’en fais profiter aussi. (…) J’en profite, je le claque. »
Un succès qui n’efface pas les origines
Malgré cette réussite éclatante, Laurent Ruquier n’oublie pas d’où il vient. Conscient de sa position privilégiée, il garde les pieds sur terre : « Moi, je suis privilégié aujourd’hui, mais ce n’est pas normal. Ce n’est pas ce qui est normal. Ce n’est pas la vie courante des gens. »
Cette lucidité se traduit notamment par un rapport décomplexé à l’impôt. « Je n’ai aucun problème pour payer les impôts. S’il faut en payer plus, j’en paierai plus », affirme-t-il, démontrant une certaine conscience sociale.
L’interview de Laurent Ruquier pour « Legend » offre ainsi un portrait contrasté d’un homme qui a su transformer sa passion en véritable empire médiatique, tout en gardant une certaine humilité. Entre franchise cash sur sa fortune et rappel de ses origines modestes, l’animateur prouve qu’il n’a rien perdu de sa verve et de son authenticité.