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- Métier : Ecrivain
- Né(e) le : 04/06/1967
- Pays : France
- Signe : Gémeaux
Jeunesse
Marie NDiaye est née le 4 juin 1967 à Pithiviers, en France. Fille d’un père sénégalais et d’une mère française, elle grandit dans une famille où la diversité culturelle est une richesse. Son père quitte la famille lorsqu’elle est encore très jeune, et elle est élevée par sa mère, une enseignante. Dès son plus jeune âge, Marie montre un intérêt marqué pour la littérature et l’écriture. Elle commence à écrire des histoires dès l’âge de 12 ans, inspirée par les livres qu’elle dévore et par son environnement multiculturel.
Elle passe son enfance et son adolescence en Île-de-France, où elle fréquente des établissements scolaires publics. Son talent pour l’écriture est rapidement remarqué par ses professeurs, qui l’encouragent à poursuivre cette voie. À 17 ans, elle écrit son premier roman, « Quant au riche avenir », qui sera publié peu de temps après. Cette première œuvre marque le début d’une carrière littéraire prometteuse.
Marie NDiaye poursuit ses études à l’Université de Paris, où elle se spécialise en lettres modernes. Pendant ses années universitaires, elle continue d’écrire et de développer son style unique, caractérisé par une prose poétique et une exploration profonde des thèmes de l’identité, de la famille et de la marginalité. Ses premières œuvres sont influencées par des auteurs comme Marguerite Duras et Toni Morrison, mais elle parvient rapidement à se forger une voix propre.
Début professionnel
Le début professionnel de Marie NDiaye est marqué par la publication de son premier roman, « Quant au riche avenir », en 1985, alors qu’elle n’a que 18 ans. Ce premier ouvrage est bien accueilli par la critique et lui ouvre les portes du monde littéraire. Encouragée par ce succès initial, elle continue d’écrire et publie plusieurs autres romans dans les années qui suivent, dont « Comédie classique » en 1987 et « La Femme changée en bûche » en 1989.
En 1992, elle publie « En famille », un roman qui reçoit un accueil critique très favorable et qui est sélectionné pour le Prix Femina. Ce livre marque un tournant dans sa carrière, car il lui permet de se faire connaître d’un public plus large et de s’imposer comme une voix importante de la littérature contemporaine française. Son style, à la fois poétique et incisif, séduit les lecteurs et les critiques.
Marie NDiaye ne se contente pas d’écrire des romans; elle explore également d’autres formes littéraires. Elle écrit des pièces de théâtre, des nouvelles et des scénarios pour le cinéma. En 1997, elle publie « Papa doit manger », une pièce de théâtre qui sera mise en scène à la Comédie-Française, une reconnaissance prestigieuse pour une jeune auteure. Cette diversification de son œuvre témoigne de sa grande créativité et de sa capacité à se renouveler constamment.
Carrière professionnelle
La carrière professionnelle de Marie NDiaye est marquée par une série de succès littéraires et de reconnaissances prestigieuses. En 2001, elle publie « Rosie Carpe », un roman qui remporte le Prix Femina et qui confirme son statut d’écrivaine majeure. Ce livre, comme beaucoup de ses œuvres, explore les thèmes de la famille, de l’exil et de l’identité, et est salué pour sa profondeur psychologique et sa prose élégante.
En 2009, elle reçoit le Prix Goncourt pour son roman « Trois femmes puissantes ». Ce prix, l’un des plus prestigieux de la littérature française, consacre son talent et son importance dans le paysage littéraire contemporain. « Trois femmes puissantes » est un triptyque qui raconte les histoires de trois femmes africaines et leur lutte pour la dignité et la survie. Le livre est acclamé pour sa narration complexe et son exploration des thèmes de la résilience et de la force intérieure.
Marie NDiaye continue d’écrire et de publier des œuvres qui rencontrent un grand succès critique et public. Parmi ses autres romans notables, on peut citer « Ladivine » (2013) et « La Cheffe, roman d’une cuisinière » (2016). Elle est également active dans le domaine du théâtre, avec des pièces comme « Hilda » (1999) et « Les Serpents » (2004), qui sont régulièrement mises en scène en France et à l’étranger.
En plus de ses activités littéraires, Marie NDiaye s’engage dans des causes sociales et politiques. Elle utilise sa notoriété pour défendre les droits des femmes et des minorités, et pour sensibiliser le public aux questions de justice sociale et d’égalité.
Vie privée
Marie NDiaye mène une vie privée relativement discrète, loin des feux de la rampe. Elle est mariée à Jean-Yves Cendrey, lui-même écrivain, avec qui elle partage une passion commune pour la littérature et l’écriture. Le couple a trois enfants et vit entre Berlin et Paris, deux villes qui influencent son travail et son inspiration.
Malgré sa notoriété, Marie NDiaye préfère rester en retrait des médias et des réseaux sociaux, se concentrant sur son travail et sa famille. Elle accorde peu d’interviews et choisit soigneusement les occasions où elle s’exprime publiquement. Cette discrétion contribue à son image d’écrivaine sérieuse et engagée, plus intéressée par la qualité de son œuvre que par la célébrité.
Marie NDiaye est également connue pour son amour de la nature et des animaux. Elle passe beaucoup de temps à la campagne, où elle trouve l’inspiration pour ses écrits. Cette connexion avec la nature se reflète souvent dans ses œuvres, où les paysages et les éléments naturels jouent un rôle important.
En dehors de l’écriture, elle s’intéresse à la musique et à l’art. Elle fréquente régulièrement des expositions et des concerts, et trouve dans ces formes d’expression artistique des sources d’inspiration pour son propre travail. Sa vie privée, bien que discrète, est riche et épanouissante, nourrie par ses passions et ses engagements.
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