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- Métier : actrice
- Nom réel : Catherine Marina de Poliakoff-Baïdaroff
- Né(e) le : 10/05/1938
- Pays : France
- Signe : Taureau
Jeunesse
Marina Vlady, de son vrai nom Catherine Marina de Poliakoff-Baydaroff, est née le 10 mai 1938 à Clichy, en France. Elle est issue d’une famille d’artistes russes émigrés. Son père, Vladimir de Poliakoff, était un chanteur d’opéra, et sa mère, Militza Envald, était danseuse. Marina a grandi dans un environnement artistique, entourée de ses trois sœurs, Odile, Hélène, et Olga, qui ont également suivi des carrières dans le monde du spectacle.
Dès son plus jeune âge, Marina montre un intérêt marqué pour les arts. Elle prend des cours de danse et de théâtre, et se passionne pour le cinéma. Sa famille, bien que modeste, l’encourage dans ses aspirations artistiques. Marina fréquente l’école de la rue Blanche, une institution réputée pour la formation des jeunes talents dans le domaine du théâtre et du cinéma.
L’enfance de Marina est marquée par la Seconde Guerre mondiale, qui affecte profondément sa famille. Malgré les difficultés, elle parvient à poursuivre ses études et à se consacrer à sa passion pour le théâtre et le cinéma. À l’adolescence, elle commence à auditionner pour des rôles au cinéma, déterminée à suivre les traces de ses parents et à se faire un nom dans le monde du spectacle.
Début professionnel
Marina Vlady fait ses débuts au cinéma à l’âge de 11 ans, dans le film « Orage d’été » (1949) de Jean Gehret. Ce premier rôle marque le début d’une carrière prolifique. En 1954, elle obtient son premier grand rôle dans « Avant le déluge » de André Cayatte, où elle joue aux côtés de Bernard Blier et Madeleine Robinson. Sa performance est saluée par la critique et lui ouvre les portes du cinéma français.
En 1955, elle joue dans « La Sorcière » de André Michel, un film qui lui vaut une reconnaissance internationale. Sa beauté et son talent lui permettent de décrocher des rôles dans des productions italiennes et américaines. En 1956, elle tourne dans « Les Sorcières de Salem » de Raymond Rouleau, aux côtés de Yves Montand et Simone Signoret.
Marina Vlady continue de diversifier ses rôles et de travailler avec des réalisateurs de renom. En 1958, elle joue dans « En cas de malheur » de Claude Autant-Lara, avec Jean Gabin et Brigitte Bardot. Ce film renforce sa notoriété et lui permet de s’imposer comme l’une des actrices les plus talentueuses de sa génération.
Carrière professionnelle
La carrière de Marina Vlady est marquée par une grande diversité de rôles et de collaborations avec des réalisateurs prestigieux. En 1963, elle remporte le prix d’interprétation féminine au Festival de Cannes pour son rôle dans « Le Lit conjugal » de Marco Ferreri. Ce prix consacre son talent et sa capacité à incarner des personnages complexes et nuancés.
Parmi ses films les plus marquants, on peut citer « La Princesse de Clèves » (1961) de Jean Delannoy, « La Sorcière » (1956) de André Michel, et « Deux ou trois choses que je sais d’elle » (1967) de Jean-Luc Godard. Elle travaille également avec des réalisateurs étrangers, comme Orson Welles dans « Le Procès » (1962) et Luis Buñuel dans « La Voie lactée » (1969).
En plus de sa carrière cinématographique, Marina Vlady se distingue au théâtre. Elle joue dans des pièces de Jean Anouilh, Jean Cocteau, et Tennessee Williams. Sa polyvalence et son talent lui permettent de s’imposer comme une figure incontournable du cinéma et du théâtre français.
Marina Vlady ne se contente pas de jouer, elle s’essaie également à la réalisation et à l’écriture. En 1978, elle réalise « L’Autre côté de la mer », un film inspiré de sa propre vie. Elle publie également plusieurs livres, dont « 24 images/seconde » (1986), une autobiographie qui retrace son parcours et ses rencontres dans le monde du cinéma.
Vie privée
La vie privée de Marina Vlady est marquée par plusieurs relations amoureuses et mariages. En 1955, elle épouse l’acteur Robert Hossein, avec qui elle a un fils, Igor. Leur mariage se termine par un divorce en 1959. En 1963, elle se marie avec le médecin Jean-Claude Brouillet, avec qui elle a deux fils, Pierre et Vladimir. Ce mariage se termine également par un divorce.
En 1970, Marina rencontre le poète et chanteur russe Vladimir Vissotski, avec qui elle entretient une relation passionnée jusqu’à la mort de ce dernier en 1980. Leur histoire d’amour est marquée par la distance et les difficultés politiques, mais aussi par une profonde complicité artistique et intellectuelle. Marina écrit un livre, « Vladimir ou le vol arrêté » (1987), dans lequel elle raconte leur relation et rend hommage à l’homme qu’elle a aimé.
Marina Vlady est également engagée politiquement et socialement. Elle milite pour les droits des femmes et s’implique dans des causes humanitaires. En 1989, elle est élue députée européenne sur la liste du Parti communiste français. Elle utilise sa notoriété pour défendre les droits des artistes et des travailleurs du spectacle.
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