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- Métier : acteur
- Né(e) le : 01/10/1930
- Date de décès : 23/02/2006
- Pays : France
- Signe : Balance
Jeunesse
Philippe Noiret est né le 1er octobre 1930 à Lille, en France. Fils d’un représentant de commerce, il passe une grande partie de son enfance à Toulouse. Dès son plus jeune âge, il montre un intérêt marqué pour les arts et le spectacle. Il fréquente le lycée Janson-de-Sailly à Paris, où il se lie d’amitié avec Jean-Pierre Darras, futur acteur et metteur en scène.
Après avoir échoué au baccalauréat, Noiret décide de se tourner vers le théâtre. Il s’inscrit au Cours Simon, une école de théâtre réputée à Paris, où il perfectionne son art dramatique. C’est là qu’il rencontre Jean Vilar, une figure emblématique du théâtre français, qui jouera un rôle déterminant dans sa carrière.
En 1953, Noiret rejoint la troupe du Théâtre National Populaire (TNP) dirigée par Jean Vilar. Il y fait ses premières armes sur scène, jouant dans des pièces classiques et contemporaines. Cette période est cruciale pour sa formation et son développement en tant qu’acteur. Il y acquiert une solide expérience et une reconnaissance dans le milieu théâtral.
Début professionnel
Les débuts professionnels de Philippe Noiret sont marqués par son engagement au Théâtre National Populaire. Sous la direction de Jean Vilar, il participe à de nombreuses productions théâtrales, dont « Lorenzaccio » de Alfred de Musset et « Le Cid » de Pierre Corneille. Son talent et sa présence scénique ne tardent pas à être remarqués.
En 1956, Noiret fait ses premiers pas au cinéma dans « La Pointe Courte » d’Agnès Varda. Bien que le film ne rencontre pas un grand succès commercial, il marque le début d’une longue et prolifique carrière cinématographique. Noiret continue de jongler entre le théâtre et le cinéma, apparaissant dans des films comme « Zazie dans le métro » (1960) de Louis Malle et « Thérèse Desqueyroux » (1962) de Georges Franju.
C’est en 1968 que Noiret connaît son premier grand succès au cinéma avec « Alexandre le Bienheureux » de Yves Robert. Son interprétation d’un paysan qui décide de vivre en marge de la société lui vaut une reconnaissance nationale et internationale. Ce rôle marque un tournant dans sa carrière, le propulsant au rang de star du cinéma français.
Carrière professionnelle
La carrière professionnelle de Philippe Noiret est riche et variée, couvrant plus de cinq décennies. Il a joué dans plus de 150 films, collaborant avec certains des plus grands réalisateurs français et internationaux. Parmi ses films les plus notables, on peut citer :
– « La Grande Bouffe » (1973) de Marco Ferreri
– « L’Horloger de Saint-Paul » (1974) de Bertrand Tavernier
– « Coup de Torchon » (1981) de Bertrand Tavernier
– « Cinéma Paradiso » (1988) de Giuseppe Tornatore
– « Le Vieux Fusil » (1975) de Robert Enrico
– « Les Ripoux » (1984) de Claude Zidi
– « La Vie et rien d’autre » (1989) de Bertrand Tavernier
Noiret a remporté de nombreux prix au cours de sa carrière, dont deux Césars du meilleur acteur pour ses rôles dans « Le Vieux Fusil » et « La Vie et rien d’autre ». Son style de jeu, caractérisé par une grande subtilité et une profondeur émotionnelle, lui a valu l’admiration de ses pairs et du public.
En plus de son travail au cinéma, Noiret a continué à se produire sur scène, notamment au Théâtre de la Ville et au Théâtre de l’Odéon. Il a également prêté sa voix à des documentaires et des films d’animation, ajoutant une autre dimension à son talent polyvalent.
Vie privée
La vie privée de Philippe Noiret est marquée par sa discrétion et son attachement à sa famille. En 1962, il épouse Monique Chaumette, une actrice française. Le couple a une fille, Frédérique Noiret, qui suit également une carrière dans le monde du spectacle.
Noiret est connu pour son amour de la littérature et de la peinture. Il possède une vaste collection de livres et de tableaux, et passe beaucoup de temps à lire et à visiter des musées. Il est également un grand amateur de vin et possède une cave bien garnie.
Malgré sa célébrité, Noiret a toujours cherché à préserver sa vie privée, évitant les scandales et les projecteurs des médias. Il est décrit par ses proches comme un homme humble, généreux et profondément humain.
Philippe Noiret décède le 23 novembre 2006 à Paris, des suites d’un cancer. Sa disparition laisse un grand vide dans le monde du cinéma et du théâtre, mais son héritage artistique continue de vivre à travers ses nombreux films et pièces de théâtre.
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