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- Métier : actrice
- Né(e) le : 25/03/1921
- Date de décès : 30/09/1985
- Signe : Bélier
Jeunesse
Simone Signoret est née le 25 mars 1921 à Wiesbaden, en Allemagne, sous le nom de Simone Henriette Charlotte Kaminker. Elle est la fille de André Kaminker, un interprète d’origine polonaise, et de Georgette Signoret, une Française. La famille déménage en France alors que Simone est encore très jeune, et elle grandit à Neuilly-sur-Seine, une banlieue chic de Paris.
Durant son enfance, Simone est une élève studieuse et passionnée par la littérature. Elle fréquente le lycée de jeunes filles de Neuilly où elle obtient son baccalauréat. La jeune Simone est également influencée par l’engagement politique de son père, qui travaille comme traducteur pour la Société des Nations. Cette atmosphère intellectuelle et engagée marque profondément Simone et façonne ses convictions politiques et sociales.
Après la mort de son père en 1937, Simone et sa famille traversent des moments difficiles. Pour subvenir aux besoins de sa famille, elle commence à travailler comme secrétaire. Cependant, son amour pour le cinéma et le théâtre ne la quitte pas, et elle fréquente assidûment les cinémas parisiens. C’est à cette époque qu’elle décide de prendre le nom de jeune fille de sa mère, Signoret, comme nom de scène.
Début professionnel
Les débuts professionnels de Simone Signoret dans le monde du cinéma sont marqués par des petits rôles et des apparitions dans des films de seconde zone. Elle fait ses premiers pas au cinéma en 1942 dans le film « Le Prince charmant » de Jean Boyer. Cependant, c’est en 1945 qu’elle obtient son premier rôle significatif dans « La Boîte aux rêves » de Yves Allégret, qui deviendra plus tard son premier mari.
Simone se fait rapidement remarquer par son talent et sa beauté singulière. En 1946, elle joue dans « Macadam » de Marcel Blistène, un film qui lui vaut une reconnaissance critique. Sa carrière prend un tournant décisif lorsqu’elle rencontre le réalisateur Jacques Becker. En 1947, elle joue dans « Antoine et Antoinette », un film qui remporte un grand succès et qui lui permet de se faire un nom dans le milieu du cinéma français.
Les années suivantes, Simone continue de travailler avec des réalisateurs de renom et de diversifier ses rôles. Elle joue dans « Dédée d’Anvers » (1948) de Yves Allégret, « Manèges » (1950) de Yves Allégret, et « Casque d’or » (1952) de Jacques Becker, un film qui reste l’un de ses plus grands succès et qui la consacre comme une actrice de premier plan.
Carrière professionnelle
La carrière professionnelle de Simone Signoret est marquée par une série de rôles emblématiques qui lui valent une reconnaissance internationale. En 1959, elle remporte l’Oscar de la meilleure actrice pour son rôle dans « Les Chemins de la haute ville » de Jack Clayton, devenant ainsi la première Française à recevoir cette distinction. Ce succès lui ouvre les portes du cinéma international et elle tourne dans plusieurs films étrangers.
Parmi ses films les plus notables, on peut citer « L’Armée des ombres » (1969) de Jean-Pierre Melville, « La Vie devant soi » (1977) de Moshé Mizrahi, pour lequel elle remporte le César de la meilleure actrice, et « La Veuve Couderc » (1971) de Pierre Granier-Deferre. Simone est également connue pour ses collaborations avec son second mari, l’acteur et chanteur Yves Montand, avec qui elle partage l’affiche dans plusieurs films, dont « Les Sorcières de Salem » (1957) de Raymond Rouleau et « L’Aveu » (1970) de Costa-Gavras.
En plus de sa carrière cinématographique, Simone est également une figure importante du théâtre. Elle joue dans plusieurs pièces, dont « Les Séquestrés d’Altona » de Jean-Paul Sartre et « La Ménagerie de verre » de Tennessee Williams. Son talent et sa présence scénique sont salués par la critique et le public.
Vie privée
La vie privée de Simone Signoret est marquée par ses deux mariages et ses engagements politiques. En 1944, elle épouse le réalisateur Yves Allégret, avec qui elle a une fille, Catherine Allégret, qui deviendra également actrice. Leur mariage se termine par un divorce en 1949.
En 1951, Simone rencontre Yves Montand, un acteur et chanteur célèbre. Leur relation devient rapidement une des plus emblématiques du cinéma français. Ils se marient en 1951 et restent ensemble jusqu’à la mort de Simone en 1985. Leur relation est marquée par des hauts et des bas, mais ils restent un couple soudé et complice, partageant à la fois leur vie professionnelle et personnelle.
Simone est également connue pour ses engagements politiques. Elle est une militante active et soutient plusieurs causes, notamment le Parti communiste français et les mouvements de libération nationale. Elle est également une fervente défenseuse des droits des femmes et participe à plusieurs manifestations et actions en faveur de l’égalité des sexes.
En 1976, Simone publie son autobiographie, « La Nostalgie n’est plus ce qu’elle était », un livre qui rencontre un grand succès et qui offre un aperçu intime de sa vie et de sa carrière. Elle y aborde ses succès, ses échecs, ses amours et ses engagements avec une grande sincérité et une plume acérée.
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