«Souffrir en silence» : un quart des salariés confrontés à l’épuisement professionnel

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Se lever tous les matins, prendre les transports pour le travail, répéter les mêmes activités, les mêmes gestes, ça peut user. Il faut savoir que, bien que avantageux à plusieurs titres, le travail hybride peut entraîner le stress et le surmenage. De nombreux travailleurs ont du mal à déconnecter, causant à la longue un épuisement professionnel. Le pire c’est que ce phénomène s’accentue, car 1 salarié français sur 4 souffrirait d’épuisement professionnel. 

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Le travail hybride pose déjà problème !

Si le travail hybride est salué pour sa flexibilité, sa capacité à nous permettre de mieux nous organiser, il commence à montrer des failles, notamment sur la santé des salariés. En effet, selon une étude rendue publique par Barco, le travail hybride peut être une source véritable de trouble de la santé mentale des salariés en entreprise. Certes, sa souplesse et la liberté qu’il offre aux travailleurs qui le pratiquent. D’ailleurs, il entre de plus en plus en compte dans les recrutements. Mais, force est de constater qu’il est à l’origine d’un épuisement professionnel qui met à mal la santé mentale de ceux qui la pratiquent au quotidien. 

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Il faut dire que pratiquer le travail hybride génère énormément de stress, lié généralement à la mauvaise gestion du travail. Toutes choses qui provoquent un véritable sentiment d’épuisement pour 25% des salariés français. Les facteurs responsables de cette mauvaise gestion du travail sont nombreux :

  • L’incapacité à se déconnecter des appareils professionnels pendant les temps libres (c’est le cas de 25% d’employés français),
  • La technologie utilisée pour les réunions est source de stress (selon l’étude 24% des salariés sont concernés).

Le présentiel, utile pour savoir quand ça ne va pas

Il faut relever que ce fléau n’est pas une spécificité française, car l’étude de Barco Clickshare a été réalisée à l’échelle mondiale. La plupart des travailleurs du monde souffrent de stress, plus de 7 salariés sur 10. En clair, 72% déclarent avoir des sentiments négatifs à l’égard du travail hybride, et plus de 8 sur 10 (86 %) d’entre eux souffrent également d’une surcharge technologique. Une statistique qui questionne sur l’organisation de ses nouvelles habitudes professionnelles. Elle pose également la nécessité de prendre au sérieux l’organisation et la gestion de travail, avant que le pire ne se produise. 

Selon Yannic Laleeuwe, directeur du marketing chez Barco : « Les travailleurs à distance peuvent rencontrer des difficultés pour faire part de la pression qu’ils ressentent, masquant ainsi le stress et l’accablement liés au travail qui peuvent se transformer en désengagement s’ils ne sont pas identifiés à temps ». Selon cette analyse, travailler en présentiel permet de détecter le stress chez les collègues. D’ailleurs, un travailleur sur trois (33 %) qui travaille principalement au bureau observe qu’il est plus facile de savoir quand un collègue est surmené ou stressé lorsqu’il le voit face à face, laissant les travailleurs à distance à risque de se débattre en vain… dès lors, il faut forcément prendre en considération cette donnée et varier pour éviter tout épuisement chez le salarié. 

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