Porteur d’un nom illustre, Victor Belmondo fait sensation dans le film « Vivre, mourir, renaître ». Mais comment gère-t-il l’ombre imposante de son légendaire grand-père ? Sa réaction inattendue face aux comparaisons incessantes va vous étonner!
Résumé :
- Victor Belmondo, 30 ans, joue le rôle principal dans « Vivre, mourir, renaître »
- Le film, présenté au Festival de Cannes, a reçu un accueil chaleureux
- Victor est souvent comparé à son grand-père, Jean-Paul Belmondo
- Sa réaction face à ces comparaisons est surprenante et mature
Un rôle bouleversant pour le petit-fils de Bébel
À seulement 30 ans, Victor Belmondo s’impose déjà comme un acteur à suivre. Dans « Vivre, mourir, renaître », le nouveau film de Gaël Morel sorti le 25 septembre, il incarne Cyril, un photographe dont la vie bascule après un diagnostic de séropositivité. Un rôle intense qui pourrait bien lui ouvrir les portes d’une reconnaissance critique, voire d’un César.
Mais Victor Belmondo n’en est pas à son coup d’essai. Récemment, il a brillé dans la mini-série « Bardot« , où il incarnait le réalisateur Roger Vadim. Une polyvalence qui ne manque pas de rappeler celle de son illustre grand-père, Jean-Paul Belmondo.
Dans l’ombre du géant : la pression d’un nom
Invité sur le plateau de « C à vous » le 19 septembre, Victor Belmondo n’a pas pu échapper aux inévitables questions sur son héritage familial. Face à Anne-Élisabeth Lemoine, le jeune acteur a dû réagir à une critique élogieuse de Télérama qui le comparait, une fois de plus, à son grand-père : « Il est beau comme Belmondo Nouvelle Vague et nous émeut de manière unique. Un acteur en état de grâce ».
La réponse surprenante de Victor Belmondo
Contrairement à ce que l’on pourrait penser, Victor Belmondo ne semble pas du tout agacé par ces comparaisons incessantes. Sa réponse, d’une maturité étonnante, a de quoi surprendre : « Non non, ça ne m’agace pas du tout parce que je le comprends« . Une réaction qui témoigne d’une grande sagesse pour un jeune homme de 30 ans.
Le fils de Luana Belmondo va même plus loin dans son explication : « Je sais le métier que je fais, je sais le nom que je porte, je sais ce qu’a fait mon grand-père, donc, c’est évident qu’on m’en parle« . Une lucidité rafraîchissante dans un milieu où les ego sont souvent surdimensionnés.
Un héritage assumé, mais une identité propre
Malgré cette apparente sérénité face aux comparaisons, Victor Belmondo tient tout de même à marquer sa différence : « Après, on est deux personnes différentes, deux acteurs différents. Mais je comprends que la comparaison puisse arriver de la part des autres« . Une façon habile de reconnaître l’héritage tout en affirmant sa propre identité artistique.
“Ça ne m'agace jamais qu’on me parle de mon grand-père. Je sais le nom que je porte. Après, on est deux personnes et deux acteurs différents.”
— C à vous (@cavousf5) September 19, 2024
– Les mots de Victor Belmondo dans #CàVous pic.twitter.com/TQ0dCutAKR
Cette attitude équilibrée n’est pas sans rappeler la relation privilégiée que Victor entretenait avec son grand-père. Au cours des cinq dernières années, le jeune acteur s’est souvent confié sur les liens forts qui l’unissaient à la légende du cinéma français, disparue en 2021.
Un avenir prometteur
Avec « Vivre, mourir, renaître », Victor Belmondo semble prêt à voler de ses propres ailes. Le film, présenté en avant-première au Festival de Cannes, a reçu un accueil chaleureux, tant pour le projet engagé de Gaël Morel que pour la prestation du jeune comédien.
Cette ascension fulgurante et la maturité dont fait preuve Victor Belmondo face à son héritage familial laissent présager un avenir radieux. Pourrait-on bientôt voir son nom gravé sur un César ? Ou assistera-t-on à l’émergence d’une carrière aussi mythique que celle de son grand-père ? Seul l’avenir nous le dira, mais une chose est sûre : Victor Belmondo a toutes les cartes en main pour écrire sa propre légende