Labels alimentaires : quels sont ceux qui vous arnaquent et quels sont ceux qui protègent réellement les consommateurs et les producteurs ?

Choisir le bon label est important pour soutenir les agriculteurs pour leur dure labeur. Voici des informations utiles !

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Face à la mobilisation croissante des agriculteurs et à leur appel pressant à obtenir des mesures et une reconnaissance de l’État, les consommateurs se retrouvent au cœur d’un dilemme au supermarché. Comment faire un choix éclairé parmi la multitude de labels qui ornent les produits ?

Explorons les différentes options disponibles pour les consommateurs soucieux de soutenir les agriculteurs, en mettant l’accent sur les labels qui garantissent une juste rémunération et une qualité de production.

Les Labels officiels: garanties de qualité et d’origine

Les labels officiels occupent une place prépondérante dans la quête de produits garantissant une qualité supérieure et une juste rémunération pour les agriculteurs.

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Parmi eux, l’AOP (Appellation d’Origine Protégée), le Label Rouge, l’AOC (Appellation d’Origine Contrôlée), l’IGP (Indication Géographique Protégée) ou encore l’AB (Agriculture Biologique) sont des références dans les supermarchés.

Contrôlés et certifiés, ces labels offrent a minima l’assurance d’une origine française et d’un niveau de production sous surveillance.

Cependant, il est crucial de noter que bien que ces labels soient des gages de qualité, ils ne garantissent pas nécessairement une rémunération équitable pour les agriculteurs. AOC ou Label Rouge peuvent certifier des conditions de production spécifiques sans forcément se pencher sur la question de la juste rétribution des producteurs.

Labels non-officiels : Focus sur la rémunération des agriculteurs

Pour ceux souhaitant soutenir directement la rémunération des agriculteurs, certains labels non-officiels se distinguent. « C’est qui le patron » est un exemple où les consommateurs participent à définir les critères permettant d’attribuer le label. Cette démarche garantit une rémunération supérieure pour les agriculteurs, offrant une alternative où le pouvoir de décision revient aux consommateurs.

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De même, le label Fair France se positionne comme un garant d’une rémunération dépassant la moyenne. D’autres labels, tels qu’Agra éthique France, Bio équitable en France, Fair for Life, ou Max Havelaar, promettent une rémunération équitable pour l’ensemble de la chaîne de production, mettant ainsi l’accent sur la responsabilité sociale.

Engagement des distributeurs : des gammes pour une meilleure rémunération

Au sein des grandes surfaces, certains distributeurs s’engagent également à soutenir les agriculteurs à travers des gammes spécifiques. La gamme « Merci » d’Intermarché garantit une rémunération supérieure pour les agriculteurs, avec les détails clairement indiqués sur les étiquettes. De manière similaire, l’enseigne Leclerc propose une gamme « Engagé » comprenant vingt produits visant à assurer une meilleure rémunération pour les producteurs et les éleveurs.

Au-delà des gammes spécifiques, certaines initiatives des distributeurs, comme les alliances locales et le programme « Soutenons nos agriculteurs, » cherchent à favoriser l’approvisionnement auprès de producteurs locaux et à soutenir les exploitations françaises.

Ainsi, dans le dédale des rayons des supermarchés, faire des choix conscients devient un acte de soutien aux agriculteurs. Les labels officiels offrent des garanties de qualité, mais pour ceux qui souhaitent une rémunération équitable, les labels non-officiels et les initiatives des distributeurs sont des alternatives prometteuses.

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Chaque achat peut devenir un geste concret de soutien à l’agriculture française, contribuant ainsi à une transformation positive du système alimentaire. À nous, consommateurs, de choisir avec discernement et de faire entendre notre voix à travers nos achats.

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