Mode : 33%, c’est l’économie proposée sur les vêtements et articles de luxe sur ce site mondial qui lutte contre la fast fashion

La fast fashion séduit par ses prix bas, mais engendre des conséquences néfastes pour l'environnement et le portefeuille des consommateurs.

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Cependant, le récent rapport Circularité 2024 de Vestiaire Collective met en avant les avantages financiers et écologiques de la mode de seconde main. L’étude montre que les articles premium d’occasion coûtent 33% moins cher que la fast fashion neuve.

Qu’est-ce que le coût par port ?

Le coût par port représente le prix d’un vêtement ou d’un accessoire divisé par le nombre de fois où il a été porté. En conservant et en portant un article pendant une longue période, son coût final par utilisation diminue.

Cette notion encourage à réfléchir sur la véritable valeur d’un produit, au-delà de son prix d’achat initial souvent alléchant mais trompeur. Malheureusement, les marques mettent rarement en avant ce concept de durabilité, préférant vanter leurs dernières tendances.

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Vestiaire Collective passe au crible les habitudes mode

Pour étayer ses conclusions, Vestiaire Collective a mené une vaste enquête internationale. Plus de 13 400 répondants y ont participé. Parmi eux, 2 080 n’utilisaient pas la plateforme, 5 620 y vendaient déjà, et 5 743 y achetaient régulièrement. L’équipe de recherche a analysé un échantillon conséquent de 250 000 transactions réelles.

Ils ont également réalisé 28 entretiens qualitatifs dans cinq pays européens clés : États-Unis, France, Italie, Royaume-Uni et Allemagne. Toutes les grandes catégories de produits ont été prises en compte, des vêtements aux accessoires en passant par les sacs, les chaussures et les bijoux.

L’avantage financier de la seconde main premium

Les résultats démontrent qu’acheter des articles de marques haut de gamme pré-aimés sur Vestiaire Collective revient 33 % moins cher que d’acheter du neuf en fast fashion.

En effet, les pièces premium sont portées plus longtemps grâce à leur qualité supérieure. De plus, elles conservent une meilleure valeur de revente sur le marché secondaire. Ainsi, elles constituent un investissement mode plus rentable et durable sur le long terme.

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Un changement de mentalité nécessaire 

Face à ces résultats, Fanny Moizant, présidente et co-fondatrice de Vestiaire Collective, souligne avec fermeté l’urgence d’abandonner le modèle de la fast fashion : « Dans le climat d’inflation actuel, c’est une évidence : ni les individus ni la planète ne peuvent se permettre la fast fashion.

Ce rapport tire la sonnette d’alarme sur l’impact dévastateur de ce système et devrait être un signal d’alarme pour tous afin de mettre fin à la surconsommation et aux dépenses excessives. » Douna Wone, Chief Impact Officer, abonde dans le même sens en qualifiant la fast fashion de « fausse économie ».

Le slogan phare de cette campagne, « Pensez d’abord, achetez ensuite« , prône ainsi une indispensable prise de conscience. Il encourage aussi un changement profond des mentalités vers une consommation mode plus réfléchie, responsable et durable. 

En mettant en lumière le concept de coût par port, le rapport Circularité 2024 encourage une réflexion sur nos habitudes de consommation mode. Opter pour des pièces pré-aimées premium s’avère judicieux, tant sur le plan financier qu’écologique. Un changement de mentalité s’impose pour privilégier la qualité et la durabilité plutôt que le jetable.  

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